« Toujours la séduction veille à détruire l’ordre de Dieu, fût-il devenu celui de la production ou du désir.
Pour toutes les orthodoxies elle continue d’être le maléfice et l’artifice, une magie noire de détournement de toutes les vérités, une conjuration de signes, une exaltation des signes dans leur usage maléfique. Tout discours est menacé par cette soudaine réversibilité ou absorption dans ses propres signes sans trace de sens. C’est pourquoi toutes les disciplines, qui ont pour axiome la cohérence et la finalité de leur discours, ne peuvent que l’exorciser.
C’est là où séduction et féminité se confondent, se sont toujours confondues. Toute masculinité a toujours été hantée par cette soudaine réversibilité dans le féminin. Séduction et féminité sont inéluctables comme le revers même du sexe, du sens, du pouvoir. Aujourd’hui l’exorcisme se fait plus violent et systématique. Nous entrons dans l’ère des solutions finales, celle de la révolution sexuelle par exemple, de la production et de la gestion de toutes les jouissances, dont la femme productrice d’elle-même comme femme et comme sexe est le dernier avatar.
Fin de la séduction. Ou bien triomphe de la séduction molle, féminisation et érotisation blanche et diffuse de tous les rapports dans un univers social énervé. Ou bien encore rien de tout cela. Car nul ne saurait être plus grand que la séduction elle-même, pas même l’ordre qui la détruit. »
Pour toutes les orthodoxies elle continue d’être le maléfice et l’artifice, une magie noire de détournement de toutes les vérités, une conjuration de signes, une exaltation des signes dans leur usage maléfique. Tout discours est menacé par cette soudaine réversibilité ou absorption dans ses propres signes sans trace de sens. C’est pourquoi toutes les disciplines, qui ont pour axiome la cohérence et la finalité de leur discours, ne peuvent que l’exorciser.
C’est là où séduction et féminité se confondent, se sont toujours confondues. Toute masculinité a toujours été hantée par cette soudaine réversibilité dans le féminin. Séduction et féminité sont inéluctables comme le revers même du sexe, du sens, du pouvoir. Aujourd’hui l’exorcisme se fait plus violent et systématique. Nous entrons dans l’ère des solutions finales, celle de la révolution sexuelle par exemple, de la production et de la gestion de toutes les jouissances, dont la femme productrice d’elle-même comme femme et comme sexe est le dernier avatar.
Fin de la séduction. Ou bien triomphe de la séduction molle, féminisation et érotisation blanche et diffuse de tous les rapports dans un univers social énervé. Ou bien encore rien de tout cela. Car nul ne saurait être plus grand que la séduction elle-même, pas même l’ordre qui la détruit. »
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