Ebook: Al-Hurr L’homme libre –
Author: Ali Shariati
- Genre: Religion
- Series: Islam autrement
- Year: 2010
- Publisher: Albouraq
- Language: French
- pdf
« Lhomme libre est libre en toutes circonstances. Si un malheur le frappe, il patiente. Les catastrophes qui sabattent sur lui ne le brisent pas. Sil est emprisonné ouréduit par la force, il substitue à la difficulté, la facilité. » Imam Al Sadeq. Hurr était le nom de l'un des commandants de haut rang de l'armée d'Omar-Ibn-Saad qui a fait face le petit-fils du Prophète de l'Islam, l'Imam Hussein ibn Ali, avec des ordres de Yazid ibn-Mu'awiah , soit tenter d'obtenir l'allégeance Hussein pour ses corrompus Khalifah, ou de tuer Hussein et tous ses compagnons. Il a été Hurr et son armée qui, le premier devant l'imam Hussein, puis les maintenait en état de siège, les empêchant d'obtenir de l'eau. Le jour de l'Achoura, Hurr pris une décision énorme. Juste avant la bataille a commencé, il a quitté son poste et l'armée qu'il commandait, a rejoint l'imam Hussein, et a été le premier à être tués dans le sentier d'Allah, par l'armée il avait l'habitude d'être commandant d'à peine quelques heures plus tôt. Le nom ""Hurr» signifie libre, né libre, noble, Freeman. ""Imaginons une scène de théâtre sur laquelle la Providence aurait toutes les conditions souhaitée afin de faire émerger un exemple à celui-ci en se donnant tous les moyens techniques nécessaires. Providence qui déciderait, dans labsolu, dembrasser lensemble des actes et causes afin de produire un effet sans précédent. Celle-ci mobilisera tout ce dont elle dispose afin de produire un récit atteignant la perfection doù émergera la figure dun héros dune resplendissante pureté, provoquant ainsi un effort sans précédent. Traiter du « libre-arbitre » est ce quil y a de plus élevé en ce qui concerne lexistence humaine, car cest ce qui donne un sens à lhomme et cest ce qui caractérise lhomme au niveau philosophique. Mais, en même temps, cest ce qui fait sa grande part de responsabilité. Mais de quel libre-arbitre sagit-il ? Lhomme est sans cesse assujetti à un choix, une décision à prendre et ce, quotidiennement, à maintes reprises. Il doit opter pour un travail : Quelle matière étudier ? Quels amis fréquenter ? Quels loisirs occuper ? Quelle demeure choisir ? Quelle femme épouser ? Quel engagement politique adopter ? Quelle institution sociale choisir ? Par quel moyen réaliser son objectif ? Comment shabiller ? De même, chaque matin avant de sortir de chez lui, il passe du temps à choisir son turban, son chapeau, sa toque, sa cravate ou sa canne Rien de cela, non. Il y a une décision beaucoup plus élevée, décisive, plus importante, plus lourde et à la fois plus difficile, cest celle du choix entre : LA VERITE ou L'ERREUR."" Table des matières : - Introduction - Al-Hurr Un homme face à un choix : La calamité ou le salut - (Al-Isrâ et al-Mirâj dAl-Hurr) Le « voyage nocturne » et « lascension » dAl-HurrAli Shariati écrit:
L’Histoire est l’histoire de la vengeance d’Abel. Toutes les époques historiques, ont été de cette lutte perpétuelle et éternelle. Par conséquent, chaque époque, chaque génération et à tout endroit sur la terre où se trouve l’homme, le chemin de Dieu et celui de l’oppresseur ne cesseront de s’affronter et de se combattre, appelant les gens à soutenir leurs causes et se manifestant à travers la personne de Hussein (as) ou Yazid. Avec une telle conception de l’histoire, il est fatal que l’homme se trouve seul, en proie à l’hésitation entre les deux camps. Il occupe une position nulle sur l’échelle des valeurs, entre le positif et le négatif. Il se tient seul, entendant d’un côté, l’appel d’un chef qui interpelle l’armée de l’oppression: « Ô chevaliers d’Allah, en avant! » Et de l’autre côté, un Imam qui pose à l’homme – l’homme de tout temps et de toute génération – la question qui parcourt toute l’Histoire, qui cogne les murs du monde, et se répercute dans l’âme des fils d’Adam: » Y-aura-t-il quelqu’un pour me porter secours? » Et toi, homme, tu n’as pas d’autre issue que de choisir. Trois voies s’offrent à toi: celle de la débauche, celle de la pureté et la troisième, celle du vide…
Imam Al Sadeq (as) a dit:
« L’homme libre est libre en toutes circonstances. Si un malheur le frappe, il patiente. Les catastrophes qui s’abattent sur lui ne le brisent pas. S’il est emprisonné ouréduit par la force, il substitue à la difficulté, la facilité. »
Hurr était le nom de l’un des commandants de haut rang de l’armée d’Omar-Ibn-Saad qui a fait face le petit-fils du Prophète de l’Islam, l’Imam Hussein ibn Ali, avec des ordres de Yazid ibn-Mu’awiah, soit tenter d’obtenir l’allégeance Hussein pour ses corrompus Khalifah, ou de tuer Hussein et tous ses compagnons.
Il a été Hurr et son armée qui, le premier devant l’imam Hussein, puis les maintenait en état de siège, les empêchant d’obtenir de l’eau. Le jour de l’Achoura, Hurr pris une décision énorme. Juste avant la bataille a commencé, il a quitté son poste et l’armée qu’il commandait, a rejoint l’imam Hussein, et a été le premier à être tués dans le sentier d’Allah, par l’armée il avait l’habitude d’être commandant d’à peine quelques heures plus tôt. Le nom « Hurr » signifie libre, né libre, noble.
« Imaginons une scène de théâtre sur laquelle la Providence aurait toutes les conditions souhaitée afin de faire émerger un exemple à celui-ci en se donnant tous les moyens techniques nécessaires. Providence qui déciderait, dans l’absolu, d’embrasser l’ensemble des actes et causes afin de produire un effet sans précédent. Celle-ci mobilisera tout ce dont elle dispose afin de produire un récit atteignant la perfection d’où émergera la figure d’un héros d’une resplendissante pureté, provoquant ainsi un effort sans précédent. Traiter du « libre-arbitre » est ce qu’il y a de plus élevé en ce qui concerne l’existence humaine, car c’est ce qui donne un sens à l’homme et c’est ce qui caractérise l’homme au niveau philosophique. Mais, en même temps, c’est ce qui fait sa grande part de responsabilité. Mais de quel libre-arbitre s’agit-il ? L’homme est sans cesse assujetti à un choix, une décision à prendre et ce, quotidiennement, à maintes reprises. Il doit opter pour un travail : Quelle matière étudier ? Quels amis fréquenter ? Quels loisirs occuper ? Quelle demeure choisir ? Quelle femme épouser ? Quel engagement politique adopter ? Quelle institution sociale choisir ? Par quel moyen réaliser son objectif ? Comment s’habiller ? De même, chaque matin avant de sortir de chez lui, il passe du temps à choisir son turban, son chapeau, sa toque, sa cravate ou sa canne… Rien de cela, non. Il y a une décision beaucoup plus élevée, décisive, plus importante, plus lourde et à la fois plus difficile, c’est celle du choix entre : la vérité ou l’erreur. »
(http://www.decitre.fr)
Mais qui était Ali Shariati ? Il est certainement l’un des plus brillants intellectuels des années 70. Ce sociologue et philosophe iranien est une grande figure de l’Islam contemporain… Il était un sociologue, un philosophe et un militant politique iranien né près de Sabzevar le 23 novembre 1933 et mort à Southampton le 19 juin 1977, assassiné peu avant la révolution islamique, par des agents de la Savak, police secrète du Shah. Il a joué un rôle prééminent dans l’éveil des consciences qui a précédé la Révolution iranienne. Il est surtout connu pour ses études sociologiques sur les religions.
Ali Shariati a étudié à la faculté de lettres de l’université de Téhéran, puis il a poursuivi ses études de sociologie et d’histoire des religions à Paris. De retour en Iran, il sera exclu de l’université pour ses positions politiques. Tout en participant dès sa jeunesse au mouvement nationaliste dirigé par le Dr Mossadegh, Shariati fait partie du mouvement du renouveau islamiqueSon engagement politique lui a valu prison, torture et exil. Sa mort prématurée, à l’âge de quarante-quatre ans, fut en tous cas une grande perte pour le mouvement de renouveau islamique et plus généralement le mouvement de libération en Iran lorsqu’on sait combien ses positions auraient pu influencer les débats ultérieurs qu’a connus la révolution iranienne.
Ayatoullah Khameiney disait d’Ali Shariati:
« il a réussi à diffuser de nouvelles idées au sein de la société par l’intermédiaire d’un langage clair et de l’autorité qu’il avait sur la culture et la jeunesse de son époque. […]Le second aspect qu’il faut aborder, quand on par le Shariati, concerne les questions qu’il a posées à partir de sa conception de la culture islamique et qu’il faut replacer dans le cadre des fondements philosophiques et cosmologiques de l’Islam. L’oeuvre de reconstruction en question doit donner naissance à une nouvelle étape, qui sera bénéfique pour notre génération. En d’autres termes, ce dont nous avons besoin aujourd’hui c’est de lire Shariati en même temps que Motahari. Ce qui émerge de ce recoupement entre la beauté des idées de Shariati et la maîtrise de la pensée islamique de Motahari, c’est précisément ce dont notre génération actuelle a besoin. Ce qui fait de Shariati un précurseur, c’est sa capacité extraordinnaire à reformuler l’Islam dans un langage moderne qui s’accorde avec la génération de son temps. Si plusieurs l’ont précédé dans cette voie, aucun n’a connu le succès qui a été le sien. »
Après avoir dit cela, nous n’avons qu’un conseil à vous donner: courrez vous procurer les livres de Dr. Ali Shariati !
L’Histoire est l’histoire de la vengeance d’Abel. Toutes les époques historiques, ont été de cette lutte perpétuelle et éternelle. Par conséquent, chaque époque, chaque génération et à tout endroit sur la terre où se trouve l’homme, le chemin de Dieu et celui de l’oppresseur ne cesseront de s’affronter et de se combattre, appelant les gens à soutenir leurs causes et se manifestant à travers la personne de Hussein (as) ou Yazid. Avec une telle conception de l’histoire, il est fatal que l’homme se trouve seul, en proie à l’hésitation entre les deux camps. Il occupe une position nulle sur l’échelle des valeurs, entre le positif et le négatif. Il se tient seul, entendant d’un côté, l’appel d’un chef qui interpelle l’armée de l’oppression: « Ô chevaliers d’Allah, en avant! » Et de l’autre côté, un Imam qui pose à l’homme – l’homme de tout temps et de toute génération – la question qui parcourt toute l’Histoire, qui cogne les murs du monde, et se répercute dans l’âme des fils d’Adam: » Y-aura-t-il quelqu’un pour me porter secours? » Et toi, homme, tu n’as pas d’autre issue que de choisir. Trois voies s’offrent à toi: celle de la débauche, celle de la pureté et la troisième, celle du vide…
Imam Al Sadeq (as) a dit:
« L’homme libre est libre en toutes circonstances. Si un malheur le frappe, il patiente. Les catastrophes qui s’abattent sur lui ne le brisent pas. S’il est emprisonné ouréduit par la force, il substitue à la difficulté, la facilité. »
Hurr était le nom de l’un des commandants de haut rang de l’armée d’Omar-Ibn-Saad qui a fait face le petit-fils du Prophète de l’Islam, l’Imam Hussein ibn Ali, avec des ordres de Yazid ibn-Mu’awiah, soit tenter d’obtenir l’allégeance Hussein pour ses corrompus Khalifah, ou de tuer Hussein et tous ses compagnons.
Il a été Hurr et son armée qui, le premier devant l’imam Hussein, puis les maintenait en état de siège, les empêchant d’obtenir de l’eau. Le jour de l’Achoura, Hurr pris une décision énorme. Juste avant la bataille a commencé, il a quitté son poste et l’armée qu’il commandait, a rejoint l’imam Hussein, et a été le premier à être tués dans le sentier d’Allah, par l’armée il avait l’habitude d’être commandant d’à peine quelques heures plus tôt. Le nom « Hurr » signifie libre, né libre, noble.
« Imaginons une scène de théâtre sur laquelle la Providence aurait toutes les conditions souhaitée afin de faire émerger un exemple à celui-ci en se donnant tous les moyens techniques nécessaires. Providence qui déciderait, dans l’absolu, d’embrasser l’ensemble des actes et causes afin de produire un effet sans précédent. Celle-ci mobilisera tout ce dont elle dispose afin de produire un récit atteignant la perfection d’où émergera la figure d’un héros d’une resplendissante pureté, provoquant ainsi un effort sans précédent. Traiter du « libre-arbitre » est ce qu’il y a de plus élevé en ce qui concerne l’existence humaine, car c’est ce qui donne un sens à l’homme et c’est ce qui caractérise l’homme au niveau philosophique. Mais, en même temps, c’est ce qui fait sa grande part de responsabilité. Mais de quel libre-arbitre s’agit-il ? L’homme est sans cesse assujetti à un choix, une décision à prendre et ce, quotidiennement, à maintes reprises. Il doit opter pour un travail : Quelle matière étudier ? Quels amis fréquenter ? Quels loisirs occuper ? Quelle demeure choisir ? Quelle femme épouser ? Quel engagement politique adopter ? Quelle institution sociale choisir ? Par quel moyen réaliser son objectif ? Comment s’habiller ? De même, chaque matin avant de sortir de chez lui, il passe du temps à choisir son turban, son chapeau, sa toque, sa cravate ou sa canne… Rien de cela, non. Il y a une décision beaucoup plus élevée, décisive, plus importante, plus lourde et à la fois plus difficile, c’est celle du choix entre : la vérité ou l’erreur. »
(http://www.decitre.fr)
Mais qui était Ali Shariati ? Il est certainement l’un des plus brillants intellectuels des années 70. Ce sociologue et philosophe iranien est une grande figure de l’Islam contemporain… Il était un sociologue, un philosophe et un militant politique iranien né près de Sabzevar le 23 novembre 1933 et mort à Southampton le 19 juin 1977, assassiné peu avant la révolution islamique, par des agents de la Savak, police secrète du Shah. Il a joué un rôle prééminent dans l’éveil des consciences qui a précédé la Révolution iranienne. Il est surtout connu pour ses études sociologiques sur les religions.
Ali Shariati a étudié à la faculté de lettres de l’université de Téhéran, puis il a poursuivi ses études de sociologie et d’histoire des religions à Paris. De retour en Iran, il sera exclu de l’université pour ses positions politiques. Tout en participant dès sa jeunesse au mouvement nationaliste dirigé par le Dr Mossadegh, Shariati fait partie du mouvement du renouveau islamiqueSon engagement politique lui a valu prison, torture et exil. Sa mort prématurée, à l’âge de quarante-quatre ans, fut en tous cas une grande perte pour le mouvement de renouveau islamique et plus généralement le mouvement de libération en Iran lorsqu’on sait combien ses positions auraient pu influencer les débats ultérieurs qu’a connus la révolution iranienne.
Ayatoullah Khameiney disait d’Ali Shariati:
« il a réussi à diffuser de nouvelles idées au sein de la société par l’intermédiaire d’un langage clair et de l’autorité qu’il avait sur la culture et la jeunesse de son époque. […]Le second aspect qu’il faut aborder, quand on par le Shariati, concerne les questions qu’il a posées à partir de sa conception de la culture islamique et qu’il faut replacer dans le cadre des fondements philosophiques et cosmologiques de l’Islam. L’oeuvre de reconstruction en question doit donner naissance à une nouvelle étape, qui sera bénéfique pour notre génération. En d’autres termes, ce dont nous avons besoin aujourd’hui c’est de lire Shariati en même temps que Motahari. Ce qui émerge de ce recoupement entre la beauté des idées de Shariati et la maîtrise de la pensée islamique de Motahari, c’est précisément ce dont notre génération actuelle a besoin. Ce qui fait de Shariati un précurseur, c’est sa capacité extraordinnaire à reformuler l’Islam dans un langage moderne qui s’accorde avec la génération de son temps. Si plusieurs l’ont précédé dans cette voie, aucun n’a connu le succès qui a été le sien. »
Après avoir dit cela, nous n’avons qu’un conseil à vous donner: courrez vous procurer les livres de Dr. Ali Shariati !
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