Ebook: Souveraineté et coopérations_Guide pour fonder toute gouvernance démocratique sur l’interdépendance des droits de l’homme
Author: Patrice Meyer-Bisch Stefania Gandolfi Greta Balliu Johanne Bouchard Marcella Ferri Felice Rizzi
- Genre: Other Social Sciences // Politics: International Relations
- Year: 2016
- Publisher: Globethics.net International Secretariat
- City: Genève
- Language: French
- pdf
La souveraineté d’un peuple ne peut s’exercer dans l’ignorance des droits, libertés et responsabilités de toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire, ni de ceux des autres peuples. Souveraineté et coopérations-
La souveraineté est un bien commun
La souveraineté d’un peuple constitue la légitimité d’un régime démo-
cratique ainsi que celle de l’État et des institutions chargés de représen-
ter ce peuple. La souveraineté est l’exercice de l’ensemble des droits de
l’homme, (avec les libertés et les responsabilités qu’ils impliquent) par
des personnes au sein de communautés politiques, qui sont ainsi défi-
nies comme démocratiques. Un peuple se constitue dans la mesure où
les personnes qui se reconnaissent comme membres s’efforcent d’exer
-cer une volonté et une responsabilité communes à l’égard de la gouver
nance des grands systèmes qui structurent la vie en société, et à l’égard
des droits et libertés de chaque personne qui se trouve être concernée
par les décisions communes. Cela implique que la souveraineté d’un
peuple ne peut s’exercer dans l’ignorance des droits, libertés et respon-
sabilités de toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire, ni
de ceux des autres peuples. Démocratie interne et externe sont de fait
inséparables.
Souveraineté et coopérations semblent souvent en opposition. Pour
tant, si toute souveraineté se développe sur la base de principes univer
sels assurant la libre coopération entre toutes les personnes, seules ou
en commun, il ne peut y avoir de souveraineté sans une gouvernance
démocratique des diverses formes de coopération. Tous les acteurs so-
ciaux devraient pouvoir tendre à un large consensus en faveur d’une
approche politique exigeante basée sur les droits de l’homme.
La souveraineté est un bien commun
La souveraineté d’un peuple constitue la légitimité d’un régime démo-
cratique ainsi que celle de l’État et des institutions chargés de représen-
ter ce peuple. La souveraineté est l’exercice de l’ensemble des droits de
l’homme, (avec les libertés et les responsabilités qu’ils impliquent) par
des personnes au sein de communautés politiques, qui sont ainsi défi-
nies comme démocratiques. Un peuple se constitue dans la mesure où
les personnes qui se reconnaissent comme membres s’efforcent d’exer
-cer une volonté et une responsabilité communes à l’égard de la gouver
nance des grands systèmes qui structurent la vie en société, et à l’égard
des droits et libertés de chaque personne qui se trouve être concernée
par les décisions communes. Cela implique que la souveraineté d’un
peuple ne peut s’exercer dans l’ignorance des droits, libertés et respon-
sabilités de toutes les personnes qui se trouvent sur son territoire, ni
de ceux des autres peuples. Démocratie interne et externe sont de fait
inséparables.
Souveraineté et coopérations semblent souvent en opposition. Pour
tant, si toute souveraineté se développe sur la base de principes univer
sels assurant la libre coopération entre toutes les personnes, seules ou
en commun, il ne peut y avoir de souveraineté sans une gouvernance
démocratique des diverses formes de coopération. Tous les acteurs so-
ciaux devraient pouvoir tendre à un large consensus en faveur d’une
approche politique exigeante basée sur les droits de l’homme.
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