Ebook: On achève bien les grecs : Chroniques de l’euro 2015
Author: Frédéric Lordon
- Tags: Géopolitique Grands conflits et géopolitique Actu Politique Société Thèmes Livres
- Year: 2015
- Publisher: Les Liens qui Libèrent
- Language: French
- epub
Avec la cruauté d un révélateur photographique, la crise grecque a jeté une lumière impitoyable sur l euro, obligeant enfin de voir ce que la cécité européiste s efforce depuis si longtemps de ne pas voir : l euro, congénitalement sous domination allemande, est un despotisme d un nouveau type : un despotisme monétaire, qui asservit en toute bonne conscience par la violence « légitime » du droit celui des traités et des règles...
C est un despotisme car, inamovibles, les règles ont sanctuarisé tout un modèle monétaire économiquement absurde, socialement destructeur et pour finir politiquement scandaleux. Dans cette machine institutionnelle où toute démocratie a radicalement disparu, le peuple grec n a plus qu à se laisser équarrir en silence. Ni une alternance politique ni un référendum n auront pu dévier d un iota le processus aveugle de l écrasement.
Il est maintenant avéré qu on ne compose pas avec les institutions de l euro, et qu il n est plus d autre choix que de les souffrir, de les détruire ou de les fuir. C est pour n avoir pas pris la mesure de cette alternative de fer, et d en avoir refusé dogmatiquement le dernier terme, que le Syriza de Tsipras a échoué et la capitulation du 12 juillet a été terrible.
La sagesse populaire tient qu à quelque chose malheur est bon, et en l occurrence elle ne se trompe pas. Car avec la capitulation de Tspiras, c est aussi l illusion de la gauche alter-européiste qui est enfin contrainte d ouvrir les yeux. La tragédie grecque l a maintenant irréfutablement établi : un « autre euro » n est pas possible.
Tsipras a rendu les armes mais l histoire n est pas terminée en Grèce ni par conséquent en Europe. L illusion de « l autre euro » dissipée, les gauches européennes vont enfin sortir de l inanité où le fétichisme de la monnaie unique les tenait enfermées, et revenir sur la scène de l histoire par le seul côté praticable : le côté de la sortie de l euro, condition nécessaire à toute politique progressiste possible. Avec leur nouvelle Unité Populaire, les Grecs s y préparent déjà. Nous ne leur devrons donc pas que la lumière jetée sur l euro tel qu il est : aussi celle d une espérance d en voir la fin. Maintenant, pour de bon, il faut les suivre.
Il est maintenant avéré qu on ne compose pas avec les institutions de l euro, et qu il n est plus d autre choix que de les souffrir, de les détruire ou de les fuir. C est pour n avoir pas pris la mesure de cette alternative de fer, et d en avoir refusé dogmatiquement le dernier terme, que le Syriza de Tsipras a échoué et la capitulation du 12 juillet a été terrible.
La sagesse populaire tient qu à quelque chose malheur est bon, et en l occurrence elle ne se trompe pas. Car avec la capitulation de Tspiras, c est aussi l illusion de la gauche alter-européiste qui est enfin contrainte d ouvrir les yeux. La tragédie grecque l a maintenant irréfutablement établi : un « autre euro » n est pas possible.
Tsipras a rendu les armes mais l histoire n est pas terminée en Grèce ni par conséquent en Europe. L illusion de « l autre euro » dissipée, les gauches européennes vont enfin sortir de l inanité où le fétichisme de la monnaie unique les tenait enfermées, et revenir sur la scène de l histoire par le seul côté praticable : le côté de la sortie de l euro, condition nécessaire à toute politique progressiste possible. Avec leur nouvelle Unité Populaire, les Grecs s y préparent déjà. Nous ne leur devrons donc pas que la lumière jetée sur l euro tel qu il est : aussi celle d une espérance d en voir la fin. Maintenant, pour de bon, il faut les suivre.
C est un despotisme car, inamovibles, les règles ont sanctuarisé tout un modèle monétaire économiquement absurde, socialement destructeur et pour finir politiquement scandaleux. Dans cette machine institutionnelle où toute démocratie a radicalement disparu, le peuple grec n a plus qu à se laisser équarrir en silence. Ni une alternance politique ni un référendum n auront pu dévier d un iota le processus aveugle de l écrasement.
Il est maintenant avéré qu on ne compose pas avec les institutions de l euro, et qu il n est plus d autre choix que de les souffrir, de les détruire ou de les fuir. C est pour n avoir pas pris la mesure de cette alternative de fer, et d en avoir refusé dogmatiquement le dernier terme, que le Syriza de Tsipras a échoué et la capitulation du 12 juillet a été terrible.
La sagesse populaire tient qu à quelque chose malheur est bon, et en l occurrence elle ne se trompe pas. Car avec la capitulation de Tspiras, c est aussi l illusion de la gauche alter-européiste qui est enfin contrainte d ouvrir les yeux. La tragédie grecque l a maintenant irréfutablement établi : un « autre euro » n est pas possible.
Tsipras a rendu les armes mais l histoire n est pas terminée en Grèce ni par conséquent en Europe. L illusion de « l autre euro » dissipée, les gauches européennes vont enfin sortir de l inanité où le fétichisme de la monnaie unique les tenait enfermées, et revenir sur la scène de l histoire par le seul côté praticable : le côté de la sortie de l euro, condition nécessaire à toute politique progressiste possible. Avec leur nouvelle Unité Populaire, les Grecs s y préparent déjà. Nous ne leur devrons donc pas que la lumière jetée sur l euro tel qu il est : aussi celle d une espérance d en voir la fin. Maintenant, pour de bon, il faut les suivre.
Il est maintenant avéré qu on ne compose pas avec les institutions de l euro, et qu il n est plus d autre choix que de les souffrir, de les détruire ou de les fuir. C est pour n avoir pas pris la mesure de cette alternative de fer, et d en avoir refusé dogmatiquement le dernier terme, que le Syriza de Tsipras a échoué et la capitulation du 12 juillet a été terrible.
La sagesse populaire tient qu à quelque chose malheur est bon, et en l occurrence elle ne se trompe pas. Car avec la capitulation de Tspiras, c est aussi l illusion de la gauche alter-européiste qui est enfin contrainte d ouvrir les yeux. La tragédie grecque l a maintenant irréfutablement établi : un « autre euro » n est pas possible.
Tsipras a rendu les armes mais l histoire n est pas terminée en Grèce ni par conséquent en Europe. L illusion de « l autre euro » dissipée, les gauches européennes vont enfin sortir de l inanité où le fétichisme de la monnaie unique les tenait enfermées, et revenir sur la scène de l histoire par le seul côté praticable : le côté de la sortie de l euro, condition nécessaire à toute politique progressiste possible. Avec leur nouvelle Unité Populaire, les Grecs s y préparent déjà. Nous ne leur devrons donc pas que la lumière jetée sur l euro tel qu il est : aussi celle d une espérance d en voir la fin. Maintenant, pour de bon, il faut les suivre.
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